Anthropomorphisme

En voilà un mot avec des lettres en trop ! Vite vite, que l’Académie sévisse ! En ce qui me concerne, j’adore la sensation de puissance quand je me souviens de toutes les lettres en bonne place !

Sur un thème imposé « Chocolat »… voici une petite fable moderne.

anthropomorphisme

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La Séduction pour les Nuls

Dans le genre donneur de leçons… et cette fois en mode texte pour que ça reste lisible, mais je vous mets le lien vers l’image !

La Séduction pour les Nuls.

Comment faire pour séduire et plaire aux femmes ?
Comment, surtout, éviter les sujets sensibles,
Les sujets qui, toujours, finissent en drames,
Alors qu’avec nos potes, c’est toujours risible.

Je ne veux pas jouer absolument les machos,
Bien que, sur ces questions, on fait l’unanimité.
Les femmes comme les hommes ont parfois le sang chaud
Et certaines, au tricot, préfèrent le karaté.

Tous les manuels s’accordent sur une chose :
Il faut savoir écouter, et aussi comprendre,
Offrir attention et tendresse à forte dose,
Savoir, à la fois, les surprendre et les détendre.

Comprendre que l’idée de partager ses passions
N’est envisageable que pour certains domaines,
Et que, si la femme excelle dans la compassion,
L’homme trouve, dans les combats, sa chaleur humaine.

Chacun et chacune s’essaie à la modernité.
Si certains garçons ont un talent vestimentaire,
Il semble que ce soit dû à leur féminité,
Et aucun homme n’admettra qu’il en est fier.

Les femmes demandent qu’on reconnaissent leur force,
Leur endurance, leur habileté, leur énergie.
Elles aiment aussi qu’on sache que, sous l’écorce,
Sont des êtres pleins de douceur et de magie.

Convoiter leurs seins et parler de leurs yeux,
Voici l’exemple parfait de notre hypocrisie.
On leur dit qu’on aime leur sourire mystérieux,
On achète des fleurs, on écrit des poésies.

Comment leur dire, en changeant, chaque jour, les mots,
Qu’elles sont belles, qu’elles sont nos princesses,
Alors qu’on s’ébroue et grogne comme des animaux,
En essayant, sans succès, d’oublier leurs fesses.

C’est à peine si on prend le temps de dire bonjour.
Pour calmer nos ardeurs et satisfaire nos envies,
On voudrait pouvoir, directement, leur faire l’amour.
Ça ressemble, pour nous, à une question de survie.

Je me dis, parfois, qu’elles sont trop bonnes avec nous,
Qu’elles font de gros efforts pour ne pas nous brusquer.
Si elles acceptent de s’asseoir sur nos genoux,
C’est, le plus souvent, pour ne pas nous offusquer.

Rester naturel est la meilleure solution.
Leur dire qu’on les aime tout en les enlaçant,
Profiter sans pudeur de la situation,
En essayant d’oublier leur regard menaçant.

Jurer, la main sur le cœur, qu’elles sont uniques,
Que, sans elles, on aurait raté notre vie,
Que ce qu’elles sentent durcir, c’est juste mécanique,
Que c’est de leur bonheur dont nous avons envie.

Prier pour que ça dure, sans se faire de soucis.
On ne le sait pas mais on finira par grandir,
Et, après tout, tant que ça ne sent pas le roussi,
Sourions et continuons à nous étourdir !

© Frédéric Casset - 02/2015
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Musique !

Un autre thème, d’autres mots, au cœur de l’hiver on se cherche des couleurs et des sons pour le printemps qu’on sent si proche !

Et Lady colore mes mots de si belle manière !

musique

 

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Disparu en mer…

Les défis sont utiles pour pousser à écrire et, quand on a la chance de disposer d’un peu de temps, on peut s’y appliquer. Sur un thème, avec quelques mots imposés, voici la sombre histoire… tada daaaaa !

disparu-en-mer

 

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Rendez-vous sous la Lune

Toujours dans le style romantico sensuel avec la lune pour témoin… mais encore assez sage pour figurer sur ce blog (bientôt je publierai sur l’autre !).

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Un autre pour la route ?

Pas de blabla, de la poésie !

Le pouvoir du poète

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J’ai une grande nouvelle !

Ou même deux ! Voire trois !

Je vous explique ?

  • J’ai renoué avec Lady des liens depuis trop longtemps distendus ! C’est la seconde bonne nouvelle !
  • Elle a accepté de reprendre ses créations sur mes poèmes ! C’est la troisième bonne nouvelle !
  • Et la première, c’est que me voilà de retour dans une galerie de Second Life, invité, choyé, et visité !

Pour fêter ça, voici le premier de nombreux poèmes illustré par Lady, ma toujours délicieuse complice !

Rendez-vous sous la lune

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Comment j’ai acheté un aspirateur…

… aux alentours de 3h du matin.

En fait, c’est simple et ça m’amuse maintenant, malgré un petit pincement au porte-monnaie le lendemain de l’achat. Je vous explique :

Je suis sur le net et je regarde l’outillage pour travailler le bois, la scie sauteuse, la défonceuse (quel nom !), et je tombe sur des aspirateurs, conseillés pour éviter de se colmater les bronches. Et là, d’un seul coup d’œil, je vois l’Affaire !

Aspirateur

Qu’auriez-vous fait à ma place ? 91% d’économie… je ne suis qu’un homme, zut alors ! Donc, en moins de temps qu’il n’en faut à un juge pour innocenter un ex-président de la République, je commande, je paye, je me réjouis !

C’est le lendemain matin, rentré chez moi, que je veux réactiver mon plaisir et que je cherche sur le net les caractéristiques extraordinaires de mon nouveau jouet. Et que je déchante ! En fait, le prix avec 91% de réduction correspond tout à fait au prix pratiqué par tous les autres magasins, à très peu près.

Je vous vois sourire. Vous avez bien raison, vous les pros du net… de l’achat sur le net ! Ce billet est donc à destination de ceux qui croient toujours au Père Noël, pour leur dire que la précipitation devrait se doubler de quelques recherches supplémentaires. Ceci dit, je l’attends impatiemment. Il m’en fallait un et… c’est acheté.

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Chose promise, remise, et enfin réalisée.

Le temps passe et mes projets, parfois, n’avancent pas d’une vis, d’un clou, d’une virgule, ou, comme pour ces choses, d’un soupir ! Mais voilà, une journée pluvieuse, une envie subite… un peu de temps – oui, beaucoup de temps – et je vous offre trois poèmes récités !

Mon dernier billet proposait ce poème/slam de printemps, Demain, pour lequel j’ai trouvé un fond sonore que j’ai un peu trafiqué. La question de la musique de fond est toujours ardue et je réalise que je n’ai sans doute pas assez cherché…

Autre interrogation, le devenir des mots avec ce poème, Où vont les mots ? Musique de fond, déclamation dans mon calme logis… J’espère que vous l’aimerez aussi !

Publié dans le dernier numéro d’un magazine numérique (téléchargeable gratuitement), Remue Méninge, dont je vous donne le lien, Danser l’Afrique est un vieux texte poétique qui ne prend son relief que récité, je pense.

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En espérant que vous n’ayez pas de difficulté pour les écouter, je retourne à… mon dîner !

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Demain…

…sera un autre jour, avec les mêmes personnes mais des mentalités qui changent au fil du temps, et c’est tant mieux, et c’est tant pis, et c’est surtout inévitable.

Je déteste quand on me fait remarquer que je dis le contraire de ce que je pensais et prônait il y a quelques années, ou même hier. Je revendique le droit de réfléchir et de changer d’avis. Et je vous remercie de m’aider à changer, à évoluer.

Evoluer, est-ce devenir meilleur ? Meilleur pour qui ? Soi ? Les autres ? J’espère évoluer, l’évolution donnant des êtres mieux adaptés à leur environnement, ce qui ne signifie pas qu’ils socialisent mieux.

Fini d’écrire hier et donné en lecture à Rouen devant un parterre de personnes mûres et avec divers niveaux de sagesse… La forme et le sujet le place du côté slam de mes écrits.

 

Demain.

Quand on considère l’immensité d’un monde,
Comparée au dérisoire de l’être humain,
Peut on imaginer, une seule seconde,
Que nous sommes les maîtres de nos destins ?
Pour aspirer au bonheur, il faut de l’espoir,
Croire que la chance va toujours nous sourire,
Et que, chaque nouveau jour quand viendra le soir,
C’est en soupirant d’aise qu’on va s’endormir.

Tout a commencé un jour de grand soleil,
Sur une plage immense où mes pas me portaient,
Où le monde bruissait comme un essaim d’abeilles,
Une foule braillarde qui m’insupportait.
Je cherchais, dans le chaos, comme un exutoire,
M’étourdissant de lumière et surtout de bruit.
Acceptant l’épreuve comme on entre au purgatoire,
De l’arbre de l’indifférence, je mordais le fruit.

Tant d’années passées à refuser d’entendre
Les rumeurs de la rue, les larmes des enfants !
Un jour se mettre debout, et puis attendre
La main pour nous guider dans le monde des grands.
La sagesse n’est pas d’ignorer ses voisins,
Malgré que ce soit bougrement confortable.
Personne de normal ne se blesse à dessein,
Mais parcourir le monde est inévitable.

Dans la lucarne magique, une foule pixellisée
S’agite pour nourrir les reines de la colonie,
Des multinationales aux dirigeants anonymisés
Qui guettent les derniers sursauts de nos agonies.
Jamais rassasiés, jamais exposés, ils ordonnent
Qu’on moissonne pour eux des champs déjà appauvris.
Téléphones, fax, ordinateurs, la ruche bourdonne
Et, pour chaque nouveau licenciement, le riche sourit.

Je connaissais, du monde, la suave beauté.
J’en connais, maintenant, la froide indifférence,
Retranchée derrière tous ces mots chuchotés,
Que la futilité réduit au silence.
Il est d’étranges douleurs qu’on ne peut nommer,
Tellement proche du plaisir qu’on les confond.
Je prévois que, pour en atteindre les sommets,
Ami, il nous faudra d’abord toucher le fond.

La rose sans l’épine, le ciel trop pur,
Il manque le détail, l’élément accrocheur.
Les passions folles sans les égratignures,
Il faut du poivre pour rehausser la saveur.
La conscience aiguisée de nos imperfections
Peut-elle effacer notre culpabilité ?
Face à l’agitation du monde et des nations,
On sait se protéger avec habileté.

Pour vivre heureux, vivons chez nous,
Bien à l’abri derrière de hauts murs,
Protégés comme on peut de ce monde de fous,
Avec la télé à fond qui en couvre les murmures.
Egoïste, mais sincèrement désolé, on ignore
Que les véritables maîtres de nos vies rêvées
Sont très peu, en fait, à se partager le trésor,
Et que c’est à nos larmes qu’ils viennent s’abreuver.

En ce printemps des poètes où déjà le merle chante,
Nous sommes nombreux à ébouriffer nos plumes.
Pendant tout un hiver, les envies se décantent.
Au moindre rayon de soleil, les pupilles s’allument.
J’oublie, comme beaucoup, que le bonheur se mérite.
Certains jours, des détails attirent nos regards.
Mêmes les pessimistes renoncent et en profitent.
Et dans la foule bigarrée, ma conscience s’égare !

© Frédéric Casset – 03/2016

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